Dans la soirée du 13 novembre 2015, à Paris, s’est déroulé une série d’attentats qui a remué la France entière. Suite à ces attaques revendiquées par le groupe Etat islamique (Daech), la France a immédiatement répondu.
Deux jours après cette suite d’attentats, l’armée française a riposté avec de nombreuses frappes aériennes contre le groupe Etat Islamique, larguant une vingtaine de bombes sur la ville de Raqqa, afin de détruire un camp d’entrainement de Daech et un poste de commandement. Le but pour l’armée française est d’affaiblir l’ennemi sans toucher ou tuer de civils.
Cependant, la France viendrait à manquer de munitions : depuis le début des attaques anti-terroristes et l’opération Chammal, qui a vu le jour en septembre 2014, l’armée française aurait fait près de 2 500 sorties aériennes, larguant environ 680 bombes réparties sur 321 frappes.
Ce mois de décembre aura été mouvementé sur le territoire syrien, ainsi que sur le territoire irakien. En ce début de mois, la lutte contre Daech se poursuit dans ces deux pays avec de nouvelles frappes françaises. La France établit en moyenne entre trois et cinq frappes par jour contre des cibles jihadistes (d’après une source militaire). Tous les deux jours environ, les avions de chasse français bombardent des cibles contre le groupe Etat Islamique (toutes ces frappes ne sont pas rendues publiques). Dans la région d’Al Qa’im, à la frontière syrienne, le Raid a également détruit une usine.
Mi-décembre, l’aviation française a réalisé des tirs à plus grande distance avec des missiles de croisière Scalp. Ces armes permettent des tirs à plus grande distance et avec une plus grande précision que de simples bombes. Mais les civils ne sont pas forcément épargnés avec ce système d’attaque.
Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 janvier 2016, l'armée de l'air a détruit un site de fabrication de roquettes artisanales dirigé par le groupe Etat Islamique en Syrie, situé à environ 10 km à l’est de la ville d’Alep. L’objet visé a été détruit et cela a affaibli les capacités logistiques et militaires près des zones de combat.