Ces attentats ont fait dix-sept victimes. Elles ont perdu la vie à cause de trois terroristes. Le slogan « je suis Charlie », a déchiré toute la France. Le 7 janvier, les frères Kouachi ont tué des personnes mythiques au journal Charlie Hebdo. Le 14 janvier, Al-Qaïda revendique son attaque. Les exemplaires du numéro des « survivants » sont vendus en masse. La France a connu l’une des semaines les plus déchirantes de son histoire récente.
C'est une horreur qui commence avec l'attaque dans les locaux du journal parisien «Charlie Hebdo», le 7 janvier : 12 personnes s'effondrent en un instant, tuées par balle par Chérif et Saïd Kouachi, deux anciens délinquants devenus soldats d’Al-Qaïda, venus se venger pour faire honneur à leur prophète trop caricaturé d'après eux par ce journal satirique.
Cet attentat a entraîné la mort de huit collaborateurs : cinq dessinateurs historiques du journal et deux policiers. Le jour d'après, jour de deuil national, une policière de 26 ans intervenant sur un accident dans les Hauts-de-Seine est tuée de sang froid par Amedy Coulibaly. Il faisait partie du même parti que les frères Kouachi, voulant rendre hommage à l’État Islamique. Enfin, le vendredi 9, l'attaque des trois hommes se transforme en prise d’otages : l’une en Seine-et-Marne où les frères Kouachi sont dans une imprimerie, puis l’autre dans un supermarché casher à Paris où Amedy Coulibaly s’est enfermé après avoir fait quatre nouvelles victimes.
Ce cauchemar s’arrête le 9 janvier, grâce aux gendarmes d’élite du GIGN à Dammartin, et aux policiers d’élite du Raid et de la BRI à Paris. Les trois terroristes sont tués. Le pays peut à nouveau souffler. Mais ces événements resteront gravés dans les esprits.
Pendant les prochains jours, en moyenne 4 millions de Français se sont réunis derrière le slogan «Je suis Charlie» sur les réseaux sociaux, dans les rues pour rendre hommage aux victimes de cette tuerie et affirmer haut et fort leur soutien à la liberté d'expression. Les chefs d’État du monde entier rejoignent la foule gigantesque qui défile dans les rues de la capitale de République à Nation contre le terrorisme. Cela est du jamais vu ! Le peuple républicain qui chante haut et fort la Marseillaise et qui se montre fier des forces de l’ordre. Une représentation nationale qui affiche dans les jours suivants des visages rassurés et soulagés, les députés chantonnant même la Marseillaise à l’unisson dans l’hémicycle de l’Assemblée, du jamais vu depuis 1918.
Je pense que ces attentats ont bouleversé la France au point de faire régner la peur pour chacun d'entre nous, que cela n'aurait jamais dû avoir eu lieu et que ce n'est finalement qu'une histoire de religion mal interprétée.
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