Après l'attentat qui a frappé la France le 13 novembre dernier touchant 130 personnes, le monde s'est mobilisé contre Daesh et le terrorisme islamiste.
Mais où en est la lutte aujourd'hui ?
Premièrement 54 sorties aériennes ont été envoyées au dessus des zones contrôlées par Daesh en Irak et en Syrie par les équipages français le 9 décembre, avec 45 bombardements planifiés. C'est alors que 22 objectifs de Daesh ont péri. Dans les régions de Mossoul, Tall Afar, Ramadi en Irak et Sinjar et Falloujah, 11 frappes au sol ont été réalisées. Un des quartiers généraux de Daesh servant de centre d’entraînement et de dépôt logistique dans la région d'Al-Qaim en Irak a été frappé le 15 décembre 2015 avec des missiles de croisière de la force Chammal. Depuis le 6 janvier 2016, de nouvelles frappes ont été réalisées lors de 98 sorties aériennes en Irak et en Syri. Daesh recule en Irak grâce à la libération de deux villes irakiennes, Tikrit et Sinjar.
Dans la région de Ramadi, où les forces irakiennes poursuivaient leurs opérations de contrôle de la ville, la force Chammal a poursuivi ses missions d'appui au sol. Dans le secteur de Mossoul, elle a aussi appuyé les forces irakiennes, ce qui fait que 16 frappes d’appui au sol ont été réalisées au total. Il y a peu, un raid en coalition a été mené sur les positions de Daesh à Mossoul en Irak par les forces françaises. Ce raid a permis de détruire avec des mirages 2000 un centre de commandement et de télécommunications de l’organisation terroriste.
Le mardi 12 janvier, c'est dans le quartier touristique de Sultanahmet à Istanbul qu'une explosion a eu lieu elle a fait au total dix personnes tuées et 15 blessées. Manuel Valls, premier ministre français, a affirmé face à ce nouvel acte de terrorisme que « tous les pays qui sont attaqués par le terrorisme devaient être solidaires » et qu'il fallait « mettre en place tous les moyens indispensables pour lutter contre la menace terroriste. »
Le 14 janvier, dans la capitale indonésienne, sept explosions ont touché un quartier d'affaires, faisant au moins deux victimes outre les cinq assaillants qui sont morts. Trois d'entre eux étaient des kamikazes, les deux autres ont été tués par les forces de police. On compte également vingt blessés. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’explosion principale a eu lieu devant un café Starbucks. Dans un communiqué en arabe publié sur Internet, cette attaque a été revendiquée par Daesh. Le système opératoire est proche de celui des attentats de Paris du 13 novembre dernier. C'est la première attaque de l’organisation contre l’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde.
Le 15 janvier, c'est le Burkina Faso qui a été victime d'une attaque devant le Splendid Hotel de Ouagadougou et du bar-café Capuccino. Selon SITE, organisation américaine surveillant les sites internet islamistes, l'attaque a été revendiquée dans la nuit du vendredi 15 janvier, par le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), qui l'a attribuée au groupe Al-Mourabitoune dont le chef jihadiste est Mokhtar Belmokhtar. Ils ont incendié des véhicules et mitraillé des bars. Le bilan s'élève à « 30 morts et 71 blessés » selon le site de RFI qui nous apprend aussi qu'ils étaient munis de « fusil automatiques d'assaut du type AK-47, de grenades défensives et de combustibles dont la nature n'est pas encore déterminée. » Un journaliste a pu voir au début de l'attaque trois hommes armés et enturbannés, alors qu'un témoin de son côté a pu distinguer quatre assaillants "enturbannés et de type arabe ou blanc".
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