Europe Écologie Les Verts (EELV) est un parti politique écologiste français qui a succédé au parti Les Verts, Confédération écologiste – Parti écologiste le 13 novembre 2010 à Lyon. Ce parti est actuellement dirigé par Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale, ainsi que par Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-paroles.
EELV se situe à gauche et au centre-gauche de l'échiquier politique et possède une tradition pacifiste au niveau de la défense ; on retiendra la proposition d'Eva Joly qui consistait à supprimer le défilé du 14 juillet et la volonté de baisser la vente d'armes. Toutefois, les Verts soutiennent tout de même certaines interventions et opérations et bénéficient d'une alliance avec le Parti Socialiste (PS) en participant parfois aux exécutifs locaux ou en concluant des accords électoraux.
C'est un parti politique qui défend notamment le pilier environnemental. En effet, EELV souhaite réduire les émissions de CO², utiliser davantage voire à 100% les énergies renouvelables, arriver à une agriculture de proximité, sans OGM, biologique et durable et stopper l'élevage industriel. Pour résumer, il faudrait repenser le mode de vie de la population afin de préserver au maximum la biodiversité et transformer de manière écologique notre société.
De surcroît, c'est également un parti qui s'intéresse aux problèmes de société et dénonce les inégalités sociales : il défend par exemple la parité homme-femme, l'égalité entre couples homosexuels et couples hétérosexuels, l'égalité entre riches et pauvres ou encore le droit de vote des étrangers.
Lors des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, les résultats d'Europe Ecologie Les Verts dégringolent. "C'est une triste soirée pour la gauche et les Verts", regrettait Cécile Duflot, députée EELV de Paris. Le parti n'a emporté que 6,81 % des voix, un grand changement depuis 2010 où le parti avait récolté plus de 10 % des suffrages dans douze régions alors qu'aujourd'hui ils ne passent ce cap que dans une seule région, Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon (10,26%) grâce à Gérard Onesta. En Ile-de-France, Emmanuelle Cosse obtient 8,03% des voix, en Auvergne-Rhônes-Alpes, Jean-Charles Kohlhaas récolte 6,90% des voix, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Sophie Camard obtient 6,54% des suffrages et dans les régions Bourgogne-Franche-Comté et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, les chiffres ne dépassent pas les 5%.
La campagne du parti centrée sur quatre axes - solidarité, transition écologique des départements, égalité des territoires, gouvernance ethique et inclusion citoyenne - n'a pas suffi à détourner le regard des Français du Front National. Les attentats du 13 novembre ont facilité la campagne de ce parti dès lors que la population souhaitait davantage obtenir de « solutions » au niveau sécuritaire et laissait donc les questions de l'écologie de côté. Dimanche 6 décembre, le FN arrive en tête dans six régions durant pour le premier tour : « C’est un triste moment pour la politique. Il y a une désespérance dans ce pays et une incapacité de la classe politique à y répondre. » déclare Pascal Durand, député européen des Verts. L'union de droite mène alors dans quatre régions et l'union de gauche dans deux.
Par conséquent, les Verts n'ayant pas franchi la barre de 5%, il ne font pas partie des listes du second tour tandis que le FN ne gagne aucune région, la gauche parvient à en conserver 5 et la droite l'emporte dans 7.
De plus, la descente aux enfers continue pour EELV. En effet les dépenses de leur campagne ne sont pas remboursées par l'Etat en raison des scores trop faibles. Il s'agit donc d'une « double catastrophe, politique et financière ». Ils encouragent donc ceux qui les soutiennent à faire des dons pour rembourser la maudique somme de 200 000 € dépensée pour leur campagne.
On peut d'ores et déjà affirmer que cela s'annonce compliqué pour les Verts dans les prochaines années.