La COP21 s’est déroulée du 30 novembre au 11 décembre à Paris. Cette conférence dite « historique » a pour but de réduire le réchauffement climatique de la planète. Lors de cette dernière, les 196 pays y participant ont proposé un engagement. Les principaux émetteurs de gaz à effet de serre sont la Chine avec 23.2%, les Etats-Unis 12.64%, l’Inde 6.3%, la Russie 4.9%, l’Indonésie 4.3% et le Japon 2.6%. L’ensemble des pays contribuant à cette COP ont pour objectif de maintenir l’augmentation globale des températures sous les 2°. Les 28 Etats de l’Union Européenne s’engagent à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’aujourd’hui à 2030. La Russie, la Norvège et la Suisse ont choisi la même date buttoir. La Chine, contrairement à l’engagement des autres pays souhaite atteindre un pic d’émission de GES en 2030 pour ensuite diminuer. Quant aux Etats-Unis, ils se sont engagés à une baisse entre 26 et 28% d’ici à 2025. Ce pays, cette année, a atteint un pic de 5.8 milliards de tonnes de dioxyde de carbonne. Le Canada a aussi subi une forte hausse de son taux d’émissions de GES et il s’est engagé de la même façon que les Etats-Unis. L’Inde qui se dit déçue de l’engagement des pays développés, promet de réduire ses émissions de 35% d’ici 2030. La Russie s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre entre 25 et 30% sachant qu’aux alentours de Moscou, il y a beaucoup de forêt et que cette-dernière stocke le CO2 et fait augmenter le taux d’émissions de ce pays. L’Indonésie a décidé de diminuer ses émissions de 29% d’ci à 2030 et le Japon s’engage à une baisse de 26% : cet engagement n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique que nous vivons aujourd’hui. La Suisse s’est engagée à réduire ses émissions de GES de 50% d’ici 2030, ce qui est considérable. Pour finir l’Europe, la Russie, les Etats-Unis ont décidé de ne pas inclure les marchés de compensation dans leur engagement à la réduction de l’émission des gaz à effet de serre. Suite à la clause de révison, chaque pays doit faire part de ses engagements pour réduire les émissons des gaz à effet de serre tous les cinq ans. C’est un progrès important dans l’histoire de la diplomatie climatique car c’est la première fois que tous les Etats du monde acceptent d’être unis afin de faire des efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Le prochain cycle des engagements obligatoires aura lieu en 2025. Ceci pose un problème : les organisations non gouvernementales parlent de temps perdu. L’engagement des pays reste insuffisant pour maintenir la hausse des températures à 2°.