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Revue de presse du 19 novembre au 02 décembre 2015


La traque des terroristes

Après les nouveaux attentats du mercredi 18 novembre 2015 une vraie traque des djihadistes débute, Le Monde annonce : " une intervention antiterroriste a débuté suite aux attentats du vendredi 13 à Paris et Saint Denis. Des camions aux couleurs camouflage, des soldats armés qui hurlent « Arrête toi ! Recule ! » aux voitures qui tentent de passer, des barrages policiers à tous les carrefours… Le centre-ville a été entièrement bouclé par les forces de l’ordre."

Les djihadistes de plus en plus présents deviennent une vraie menace, la traque ne s'arrête pas ici d'après Le Figaro, je cite : "APRÈS L’ÉPOUVANTE, l’assaut final, puis la sidération. Depuis cinq jours, la traque hors norme menée pour neutraliser les complices des sept kamikazes qui ont frappé le cœur de la région parisienne, avec un bilan encore provisoire de 129 morts identifiés, devait déboucher sur l’interpellation de deux « cibles prioritaires » en cavale. À savoir Salah Abdeslam et un neuvième kamikaze, tous deux impliqués dans les fusillades ". La chute des djihadistes continue, Le Figaro annonce " La cellule qui était composée de sept islamistes, vraisemblablement passés par les camps d’entraînement de l’État islamique, a revendiqué les attaques. Au moins deux sont morts, dont la première femme kamikaze à péri sur le sol français. Cinq ont été interpellés, après avoir été « extraits » de force par les unités d’élite ou retrouvés tapis dans les décombres de leur appartement transformé en Fort Chabrol. Parmi eux pourraient figurer, à la stupeur générale, Abdelhamid Abaaoud." Cette chasse aux terroristes continue par des enquêtes de très haut niveau, le procureur de la République aurait annoncé d'après Le Figaro " Beaucoup de travail a été effectué et a permis d’obtenir par la téléphonie, les surveillances ainsi qu’un témoignage recoupé par données bancaires, les éléments qui pouvaient laisser penser que le nommé Abaaoud était susceptible de se trouver dans un appartement , à Saint Denis"

L'alerte maximal à Bruxelles

Après les nombreux attentats la capital de la Belgique, Bruxelles se trouve dans un niveau d'alerte maximal. Selon Le Monde du 23 novembre "Le centre de crise du ministère belge de l’intérieur a décidé, dans la nuit de vendredi 20 à samedi 21 novembre, de faire passer à son degré maximal (4 sur une échelle de 4) le niveau d’alerte terroriste pour la région Bruxelles­ Capitale. Cela évoque une menace « sérieuse et imminente » d’attentat. Le reste du pays reste au degré d’alerte 3." Étant une alerte maximal, des mesures de sécurité sont à prendre, dans un de ces articles du 23 novembre Le Monde les cite "Le centre de crise invite les habitants à éviter des rassemblements comme les concerts, les aéroports, les gares, les centres commerciaux. Le métro bruxellois est fermé depuis samedi matin. Les contrôles sont renforcés dans tous ces endroits. Le traditionnel cortège pour l’arrivée de Saint Nicolas à Vilvorde, dans la grande banlieue de la ville, est supprimé. La Pro League de football était invitée à annuler toutes les rencontres prévues durant le week-end. Le championnat de foot avait toutefois débuté vendredi soir, avant l’instauration de l’alerte maximale. Johnny Hallyday devait se produire samedi soir au Palais des expositions de la ville."


Les hommages aux victimes de Paris

Le 27 novembre, c'est précisément deux semaines après les attentats survenues à Paris qu'ont eu lieux les hommages nationaux aux victimes. Pour le Figaro c'est dans « un silence glacial de la cour des Invalides, que cent trente noms ont été prononcés. Une génération, devenue « le visage de la France » par le verbe présidentiel, a été saluée ». Cependant entre déchirements des familles des victimes et profonde tristesse , cette cérémonie d'hommages est loin d'être unanime. En effet selon le Figaro certaines familles de victimes « ont refusé de participer à la cérémonie aux Invalides et appelé les autres au boycott ». Selon elles « rien n'a été fait » depuis les attentats de janvier.

De plus, « comme ces familles, des Français se disent choqués. « C’est indécent de la part du gouvernement de pleurer aux côtés des familles quand il se sait parfaitement dé- faillant », s’étrangle Benoît, professeur à Paris. » D'après Le Monde, au delà des frontières politiques, idéologiques, et « des souffrances individuelles » c'est dans une « deuil collectif » que cette cérémonie d'hommages a eu lieu dans la plus grande solennité et sincérité.

La Marseillaise a retenti et des drapeaux tricolore on étaient brandis. En effet comme l'affirme le Figaro, « d’ordinaire peu enclins aux manifestations patriotiques, les Français se sont hier montrés fort imaginatifs » dans la démonstration de cette unité communautaire. Cependant selon le Monde, « c'est sans unanimisme et sans naïveté que lycéens et étudiants renouent avec le drapeaux et la Marseillaise. »


une coalition contre l’E. I

C'est lors du lundi 23 novembre, que sud-ouest nous informe de l'«offensive diplomatique » entreprise par le chef de l’état François Hollande en ce début de semaine. En effet d'après le Figaro, « Le chef de l’État rencontrera un à un tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU dans le but de former une vaste coalition contre l’État islamique, devenu l’ennemie numéro un . Cela permettra donc de crée une coalition que le monde n'hésitera pas à qualifier « d'unique ». Ce dernier nous précise également que « Cette accélération des consultations intervient dans la foulée de l’adoption, le 20 novembre, d’une résolution présentée par la France au Conseil de sécurité des Nations unies qui permet de « prendre toutes les mesures nécessaires » pour combattre l’organisation djihadiste ». Le monde précise également que « La difficulté pour François Hollande consiste désormais à établir une stratégie commune, avec des partenaires qui sont loin de partager les mêmes objectifs ». Mais que d'après le président de la République la « priorité, c’est la lutte contre Daech ».


Cependant le mercredi 25 novembre Sud Ouest publie « L’espoir de coalition touché en plein vol ». En effet d’après le figaro « Ankara a abattu un avion militaire russe près de la frontière syrienne, l’accusant d’avoir violé son espace aérien ». Ce dernier ajoute, « c'est un incident sans précédent, de nature à envenimer les relations, déjà très tendues entre Ankara et Moscou ». Avant d'affirmer « C’est la première fois que les forces armées d’un pays de l’Otan abattent un avion russe ou soviétique depuis 1950 ». D'après le monde « La tension entre Moscou et Ankara compliquerait la lutte contre l’EI ». Aussi, il dénonce l'incrimination permanente entre les deux nations. « Un coup porté dans notre dos par ceux qui soutiennent le terrorisme », s’est emporté le chef de l’état russe, Vladimir Poutine, tandis que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, invoquait « le droit de la Turquie à défendre ses frontières ». En effet le président des États-Unis n’a pas manqué d’opposer « la coalition de 65 pays » que Washington a mise sur pied pour lutter contre l’E.I depuis plus d’un an à « la coalition de deux pays », Moscou et Téhéran, qui « soutient Assad » cela montrant une fois de plus le désaccord entre les deux puissances.


Cependant, nous pouvons ajouter que le projet d'une coalition internationale est un succès car d'après le monde « David Cameron serait favorable à une extension des frappes aériennes en Syrie malgré les réticences du Parlement de Westminster », ainsi que « Barack Obama qui a réservé au président un accueil chaleureux, l’assurant de la solidité de la relation bilatérale dans cette épreuve ». C'est également le cas de Moscou car « le chef du Kremlin a solennellement donné pour consigne aux responsables de son état major de se mettre en contact avec leurs homologues français « et de travailler avec eux comme avec des alliés ».


Attaque terroriste contre un hôtel à Bamako au Mali.

Le 20 novembre, une attaque terroriste a eu lieu à l'hôtel Radisson Blu à Bamako au Mali. Il y aurait eu une prise d'otage et plusieurs morts. En effet selon le Monde « Les assaillants, qui auraient crié « Allahouakbar » en pénétrant dans le hall de l’établissement ont tiré des coups de feu. » D'après le Monde, « il y a environ 170 personnes dans l’hôtel quand les attaquants franchissent le perron », « plus tard, des membres de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine, qui pourront pénétrer dans l’hôtel vers la fin de l’opération, décompteront un grand nombre de cadavres aux deux étages inférieurs. » Pour le Figaro «vingt clients ont été tués vendredi à l’hôtel Radisson ». Cette attaque terroriste a été revendiqué par le groupe terroriste Al­Mourabitoune. Le journal Le Monde nous informe par ailleurs que ce n'est pas la première attaque de ce groupe terroriste car « la précédente attaque à Bamako revendiquée par Al­Mourabitoune avait visé en mars 2015 La Terrasse, un restaurant boîte de nuit de plein air. ». Suite aux attentats de ce 20 novembre le Mali a déployé l'état d'urgence a travers tout le pays.


COP 21

Ce lundi 30 novembre, à commencé la réunion sur le climat, malgré les attentats ayant eu lieu le vendredi 13 novembre. En effet d'après un conseiller interviewé par le figaro, “La COP21 constitue une belle occasion pour la communauté internationale de montrer sa force et sa volonté de construire l’avenir ». Un diplomate ajoute « Il n’est pas question de laisser aux terroristes le soin de dicter l’agenda international ». Cependant, le figaro titre tout de même « Paris sous très haute surveillance pour la COP21 ». Il est écrit « les forces de l'ordre n’ignorent pas que la COP21, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre, offrirait une vitrine médiatique hors norme pour tout groupe radical en quête de publicité ». La préfecture de police de Paris a interdit jusqu’à lundi minuit toute manifestation de rue, « cible potentielle d’actions de nature terroriste », au grand dam des 130 ONG qui avaient appelé à une grande marche pour le climat, dimanche, dans la capitale. La Préfecture a également demandé aux usagers d’éviter d’emprunter les transports en commun parisiens dimanche et lundi, « sauf nécessité ». Cela viendra donc confirmer les propos d'un journaliste belge interviewé par courrier international, ayant affirmé « la réunion sur le climat s’annonce d'ores et déjà comme un casse-tête sécuritaire pour les autorités françaises ».Cependant d'après une interview du journal le monde au près du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius : « Le succès de la COP21 est à notre portée » ce dernier présidera la conférence de Paris sur le climat, qui durera jusqu'au 12 décembre.

C'est donc lors de l'ouverture de la réunion sur le climat que le figaro nous indique que « les chefs d’État et de gouvernement de 150 pays vont tenter de trouver un accord permettant de limiter à 2 °C le réchauffement climatique ». Un objectif apparemment pas si facile à atteindre puisque même si « plus de 170 pays promettent de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, les engagements de limitation des rejets de CO2 seraient très insuffisants pour limiter le réchauffement climatique ». Toujours d'après le figaro, « La Chine ne voudrait pas sacrifier la croissance sur l’autel du climat ».

Mardi, Le monde publie « le Nord est il prêt à payer pour le Sud ? » Le financement des mesures contre le réchauffement resterait le principal point de blocage des négociations.

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