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Hommage à tous les héros anonymes

Durant les attentats qui ont eu lieu le vendredi 13 novembre, de nombreuses personnes de différents secteurs sont intervenues pour venir en aide aux victimes.


Les forces de l’ordre telles que les policiers, les gendarmes du RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion), de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), et du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) ont réalisé un travail d'une grande ampleur. Environ 5 compagnies supplémentaires de CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité) de la région parisienne ont été déployées lors des attaques et 450 pompiers.

Les policiers de la BRI sont intervenus notamment au Bataclan, où la terreur était la plus importante. A leur venue, un policier de la brigade anti-criminalité avait déjà abattu l'un des assaillants. Le RAID est alors venu en aide à la BRI afin de faciliter leur entrée dans la salle de concert. Le négociateur de la BRI a ensuite pris contact avec les terroristes pour tenter de les raisonner, sans succès. Malgré le fait que certains membres des forces de l'ordre aient déjà été touchés par des tirs des assaillants, ils ont continué à accomplir leur devoir.

Pendant que les secouristes intervenaient, des démineurs désamorçaient l’une des ceintures explosives qui n’avait pas explosé entièrement.


Philippe Juvin, chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou, confie que 40 ambulances remplies de blessés sont arrivées en peu de temps. Cependant aucune personne du personnel médical n’a été prise de panique et chacun a su garder son calme et son sang-froid. Des personnes, réquisitionnées ou venues de leur plein gré, ont prêté main forte immédiatement à leurs collègues. Ils travaillaient dans une ambiance silencieuse, même les blessés étaient silencieux. C’est l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui a reçu le plus de victimes, tous les blocs opératoires tournaient à plein régime comme à l’hôpital Georges Pompidou où 8 blocs sur 10 étaient utilisés. L’hôpital Lariboisière, lui aussi, était très occupé ce vendredi soir car ce groupe hospitalier est situé dans la zone où la plupart des attaques ont eu lieu. Des bénévoles de la Croix Rouge sont venues en aide au reste des personnes qualifiées.

Les pompiers et les bénévoles de la Croix Rouge s'organisent de façon à être le plus efficace possible. Pour évacuer les blessés le plus rapidement dans les hôpitaux les plus proches. Ils ont mis en place des infirmeries de fortune dans chaque lieu touché pour prodiguer les premiers soins. Une barrière de sécurité a ainsi été utilisée comme brancard car il y avait trop de blessés et pas assez de moyens. Très rapidement, au Stade de France, les pompiers ont convaincu la sécurité qui était présente de laisser les spectateurs à l’intérieur, pour éviter la cohue. Le problème pour le général Philippe Boutinaud, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, a été de savoir comment disperser ses différentes équipes. Il a alors décidé de les répartir en fonction du nombre de victimes sur chaque site. Les combattants du feu confient que le plus dur était d'entendre les téléphones vibrer et sonner dans les poches des corps sans vie. Jean-Pierre Tourtier, médecin chef de la brigade des sapeurs-pompiers, dit être marqué par la solidarité et le dévouement des Parisiens qui, avec un minimum de connaissances en soins, ont pu aider les professionnels déjà présents. Deux Parisiens, Nathalia et Gabriel, habitant non loin du Bataclan, ont ouvert la porte de la cour de leur immeuble pour improviser un hôpital. Même les plus jeunes, comme leur fille de 17 ans, ont contribué à l’organisation de cet hôpital de fortune.


Sur les réseaux sociaux, une chaine de solidarité s’est créée pour notamment aider les familles à retrouver leurs proches disparus ou venir en aide aux personnes touchées. Sur Twitter, les hashtags #PortesOuvertes mis en place par des personnes non touchées par les attentats, ont permis d’accueillir les victimes. Le hashtag #RechercheParis a contribué à retrouver les disparus.

Les citoyens, même non présents sur les lieux, se sont mobilisés en diffusant des tweets postés par les professionnels. En une heure, 29 000 retweets ont été postés spécifiant qu’il ne fallait pas encombrer les lignes téléphoniques des secours.

Cette tragédie a fait que les Français ont spontanément décidé de donner leur sang. Dans le centre de Limoges, le personnel soignant a enregistré 30 à 40 % de nouveaux donneurs.


Toutes ces personnes ont fait preuve d’un immense courage et d’actes patriotiques pour sauver un maximum de vies possible, au détriment de la leur. La population française a alors pris conscience que la vie ne tient qu’à un fil, et que la solidarité devrait être plus présente dans notre quotidien.

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