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Dispositifs de sécurité anti-terroristes français et européens

Les fiches S sont une des sous-catégories du fichier des personnes recherchées (FPR) qui regroupe aussi le fichier M (pour les mineurs), le fichier V (pour les évadés), le fichier T (pour les débiteurs de trésor). On compte aujourd’hui 400000 personnes figurants dans ce FPR qui a été créé en 1969. 10500 personnes sont suspectées de faire partie de groupes pouvant porter atteinte à la sécurité de l'Etat (fichées S).

Les personnes qui sont fréquemment vues dans des mosquées salafistes ou qui ont voyagé en Irak ou en Syrie peuvent avoir une fiche S. Les potentiels djihadistes seraient au monde nombre de 850. Ils sont potentiellement suspects mais ne sont jamais passés à l'acte. Cette fiche est un moyen de surveillance. Le fichier S est un fichier des plus anciens de police, qui comprend 16 niveaux de classification. Les fiches S14 correspondent aux combattants partis mener le jihad à l'étranger et qui en sont revenus. Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que cela représentait 840 personnes.

Or on constate que la tuerie de Charlie Hebdo a été perpétrée par les frères Kouachi qui possédaient une fiche S. Il en va de même pour plusieurs des terroristes identifiés parmi les assaillants du 13 novembre. C’est pourquoi l'ancien président Nicolas Sarkozy a préconisé que toutes les personnes citées dans ce fichier S soient assignées à résidence et équipées d'un bracelet électronique.


La lutte anti-terroriste à l’échelle européenne

Le système d’information Schengen permet aux services responsables des contrôles aux frontières, aux policiers, aux douaniers et aux autorités judiciaires d'un Etat de l’espace Schengen de disposer des données sur des personnes signalée et des objets et véhicules recherchés.

Le système ECRIS a pour but de mettre en lien les différentes bases de données européennes recensant les casiers judiciaires.

A la suite des attentats du 11 septembre 2001 la procédure du mandat d’arrêt européen a été adoptée pour faciliter l'extradition, d'un Etat membre à un autre, de personnes condamnées.

Enfin au niveau aérien, le réseau Airpol a été mis en place pour augmenter la sécurité générale des aéroports ainsi que de l'aéronautique civil grâce à une collaboration plus intense entre les Etats membres.

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