Samedi 31 octobre, à Twickenham, stade mythique de la banlieue londonienne, s’est déroulée la huitième finale de la coupe du monde de rugby, qui voyait s’affronter les All Blacks de Nouvelle-Zélande aux Wallabies d’Australie. Cette finale était très importante pour ces deux nations du rugby car celle qui remportait cette finale devenait triple championne du monde, ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire de ce sport. Grâce à une victoire spectaculaire des All Blacks face aux Wallabies - contrairement à la finale de 2011 en Nouvelle-Zélande qu’ils avaient remportée face au XV de France sans briller (7-8) - c’est au terme d’un match décoiffant et intense entre les deux équipes les plus joueuses de la planète que les All Blacks sont sacrés champions du monde. Après la rencontre la plus intense de ce mondial face aux Australiens qui n’ont jamais renoncé à ce titre, la Nouvelle-Zélande devient la première nation à conserver son titre et à soulever pour la troisième fois le trophée Webb-Ellis.
Les cinq essais de ce match, trois du coté All Blacks et deux du coté Wallabies, reflètent la qualité de jeu de ces deux équipes durant la rencontre. Les Blacks sont bien rentrés dans le match et ont mis directement la pression sur les Wallabies. Dès la septième minute, les Australiens font une faute qui permet à Dan Carter (ouvreur néo-zélandais) de marquer les premiers points de la rencontre. Le premier essai, créé par une action collective exceptionnelle finalisée par Skudder (Néo-Zélandais), se fait attendre jusqu’à la trente neuvième minute. La première mi-temps se termine avec un score de 16 à 3 en faveur des Blacks. Les Australiens, plus déterminés que jamais, rentrent dans cette deuxième période avec un autre visage que celui de la première mi-temps. Mais c’est sans compter sur l’assaut des Blacks, en début de période, qui ont réussi à aplatir un nouvel essai grâce à une superbe percée de Ma’a Nonu qui inscrit le deuxième essai néo-zélandais. Une réaction d’orgueil des Australiens leur permet d’inscrire deux essais en onze minutes d’intervalle et de revenir dans le match sur le score de 21-17 en faveur des All Blacks. La réplique des Blacks ne se fait pas attendre : Carter (élu homme du match) réussit un drop dès 40 mètres puis une pénalité, ce qui remet de l’écart entre les deux équipes. Juste avant le coup de sifflet final, Mitchell (Australien) perd le ballon, ce qui permet à Barrette (Néo-Zélandais) d’aplatir un nouvel essai qui vient sceller la victoire finale des Blacks avec un score final de 31 à 17.