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Entre migrants et policiers



A Calais, les migrants n'en peuvent plus, ils veulent quitter les bidonvilles. Cela fait trois nuits de suite que les migrants et les forces de l'ordre s'affrontent. Des grenades lacrymogènes tirées dans les rues de cette ville répondent aux jets de pierre des migrants. Les habitants ne se sentent plus en sécurité.

Vers 1h30 du matin, la rocade est fermée, des véhicules sont ainsi piégés jusqu'au matin. Au milieu de la voie sont retrouvés un meuble et une chaise, et la circulation devient impossible. A cause des tensions de Calais, de nombreuses routes ont été barrées, ce qui engendre le mécontentement de nombreux chauffeurs routiers ainsi que des conducteurs en général. Mais les média pensent que cette situation est en voie d'apaisement depuis qu'on peut de nouveau accéder à la rocade.

A Calais, près de 6 000 migrants sont réfugiés dans « la jungle », nom donné à l'endroit où sont entassés les migrants. Manuel Valls annonce qu'un campement humanitaire de 1 500 places est en cours d'installation ainsi que l'augmentation de la capacité d'accueil des femmes et des enfants. Récemment, ont débuté les départs de migrants vers les centres et les autres régions de France. Environ 1 000 migrants ont déjà quitté Calais. Le tribunal administratif de Lille oblige l’État à remédier aux conditions de vie déplorables des migrants dans la « jungle » de Calais. Pour surveiller la ville de Calais, 1 125 membres des forces de l'ordre sont sur place afin de mettre les habitants en sécurité. Natacha Bouchart, maire de Calais, souhaite faire intervenir l'armée. Laurent Pourceau (SCSI) dit que cette réaction est due au désespoir des migrants qui n'ont qu'une seule envie celle d'aller en Angleterre.

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